1.Le télémixte du Loup Blanc verra le jour à l’hiver 2023, pour proposer un débit de 3000 p/h. Cet appareil, associé à un budget de 12 millions d’euros, partira entre le TMX Marmottes 1 et le TSD des Romains, pour une arrivée entre la piste de la Balme et celle des Campanules. La SATA prévoit également le remplacement du télésiège du Lièvre Blanc par un appareil débrayable à bulles, avec une arrivée au sommet de Marmottes 2. Sans oublier la requalification du DMC des Grandes Rousses (à l’échéance 2025), avec un changement des cabines pour plus de confort et d’esthétisme. Ces travaux viendront conclure la modernisation lancée depuis 2021 sur les équipements électriques, automatisme, remplacement et mécanique de gares.
2. La Combe Charbonnière sera réaménagée et prolongée jusqu’au Gua (dans les gorges de Sarenne), avec des enneigeurs sur toute sa longueur. Rendez-vous l’hiver 2024-2025 pour dévaler cette piste. Des études sont en place pour l’aménagement d’un réseau d’adduction d’eau en collaboration avec EDF, qui permettra d’optimiser l’usage de la ressource pour l’alimentation des enneigeurs. À noter également, le déplacement – pas avant décembre 2024 – des garages de la SATA, des Outaris vers l’altiport. Les dameuses pourront ainsi rejoindre plus vite Auris et le secteur du Chalvet et éviter de traverser la route d’accès à la station et des secteurs fréquentés par les piétons et les débutants sur le front de neige des Bergers.
3.L’Huez Express. Cette nouvelle remontée, pour les piétons et les skieurs, verra le jour en cet hiver 2022-2023. L’Huez Express, reliant Huez au secteur du Vieil Alpe, remplace l’ancien Télévillage, avec un temps de trajet de quatre minutes contre neuf auparavant, un débit multiplié par six (2 400 personnes/heure), et des cabines dix places tout confort. Il assurera la connexion avec l’Alpe Express et le Télécentre (ces trois remontées étant gratuites pour les piétons), mais aussi avec le futur ascenseur valléen au départ de la gare routière de Bourg-d’Oisans. Ce dernier projet, porté par la communauté de commuvnes – ouverture espérée en décembre 2024 – permettrait « d’économiser » les rejets de C02 de 600 voitures par jour.
4.Hébergement. Tombée à 26 000 lits (commerciaux et non commerciaux confondus), contre 36 000 à la fin des années 2000, l’Alpe d’Huez entend remonter à 32 000 lits (dont 14 000 lits touristiques) d’ici une dizaine d’années. Après les ouvertures de la copropriété Duval (4-5 étoiles, en décembre 2022), de la résidence de tourisme Phœnix III (500 lits, 4 étoiles, en décembre 2023) et d’un projet de 300 nouveaux lits aux Bergers (3-4 étoiles), géré par MMV, la station devrait compter 10 500 à 11 000 lits commerciaux. Il en restera donc 3000 à construire, dont 2 000 aux Bergers (mais ceux-ci ne seront pas réalisés avant la fin du mandat actuel de Jean-Yves Noyrey).
5.Stationnement. Un gros effort va être fait au niveau des parkings. De 1100 places couvertes actuellement sur Huez et l’Alpe d’Huez (dont 900 sont déjà occupées à l’année), la mairie entend atteindre 2200 places, tout en les rééquilibrant géographiquement entre les Bergers (où se trouve la grande majorité des places actuelles) et les autres secteurs de la station. Dès cet hiver, la capacité passera à 1470 places. Un projet de parking couvert de 300 places vers l’hôtel du Dôme, à proximité du DMC des Grandes Rousses, est aussi à l’étude. Un parking découvert de 200 places de voitures (et 20 de bus) à la Patte d’Oie devrait également être livré en décembre 2023.
Des lits à vocation sociale ou saisonnière L’obligation de construire des places de parking et des lits pour les saisonniers dans les nouvelles installations touristiques a été inscrite dans le PLU en 2019. 375 logements pour les saisonniers du Club Med ont ainsi déjà vu le jour. Certaines zones de la station ont été réservées à des lits à vocation sociale : le promoteur ne peut vendre qu’à des acheteurs ayant obligation d’y habiter pendant 30 ans, et à des tarifs préférentiels. Environ 140 appartements sont concernés.
