De la miniature pour rêver plus grand

Depuis trois ans, Antoine Colin, un adolescent de 15 ans, s’occupe d’une station de ski miniature dans le jardin de ses parents à La Bresse dans les Vosges. Présentation des 3 Glaciers.

« Je me suis toujours dit que je voulais avoir une station de ski chez moi ». Dans un jardin, c’est compliqué, alors la solution de la miniature était toute trouvée pour Antoine Colin. Actuellement en bac pro maintenance électronique, il rêve de devenir mécanicien sur le téléphérique de l’Aiguille du Midi. Ce sont d’ailleurs les stations des Alpes et les téléphériques du Brévent et de Chamonix qui l’inspirent. « J’y vais souvent pour voir les évolutions des remontées mécaniques, recopier ce qu’il se fait dans ces stations et échanger avec les mécaniciens. Je pense que c’est un bon entraînement pour mon avenir professionnel ». Encore étudiant, il consacre trois jours complets par semaine à sa station. « Je fais tout seul. Dès que je rentre chez mes parents, j’y suis non-stop. Je prends beaucoup de plaisir à imaginer et développer les 3 Glaciers. Un jour j’aimerais bien exposer dans une station, mais je n’ai pas d’objectif précis, c’est juste une passion », livre Antoine.

Tous les éléments d’une station

Après trois ans, sa station des 3 Glaciers a fière allure avec deux téléphériques d’une ligne entre 10 et 20 mètres de long, un télésiège, un funitel à va-et-vient, mais également un téléski école et tapis roulant dans la cave. Les remontées mécaniques alimentent 70 pistes disséminées dans le jardin et en sous-sol. Antoine possède également six dameuses et deux snow factory, et travaille actuellement sur la fabrication d’un enneigeur monofluide. Pour la décoration et les objets, il déniche ses trésors sur les brocantes ou dans les magasins de jouets. Les pisteurs du Brévent lui ont également offert deux cabines, sachant qu’une unité coûte entre 50 et 80 €. « Je partage beaucoup sur les réseaux sociaux et je suis fier de voir que certains directeurs de stations me suivent ».

De jour en jour, le rêve d’Antoine pousse. Mais quoi de plus naturel dans un jardin ?