Cet hiver, deux accidents mortels ont impliqué des skieurs ayant percuté des barrières à neige. Ces deux drames rapprochés ont alerté l’ADSP.
Les deux accidents se sont produits à deux mois d’intervalle. Une fillette est d’abord décédée suite à une collision sur le domaine des Sept Laux le 28 décembre 2019. Le 3 février c’est un skieur, casqué, qui perdait la vie dans le même contexte, aux Deux Alpes.
Trois jours après ce second accident, le comité directeur de l’Association des directeurs de service des pistes (ADSP) ajoutait le cas des barrières à neige à son ordre du jour. « Nous souhaitions lancer de premiers axes de travail autour de ces éléments nécessaires et incontournables dans le paysage des domaines skiables » précise Bernard Pascal-Mousselard, le président de l’association.
Des pistes d’amélioration, mais surtout du bon sens
Cette réunion a permis de dégager des conseils d’implantation et d’exploitation, dont l’approfondissement des études préalables à l’installation de ces mobiliers — en évitant les dévers et les pieds de pistes — mais aussi le souci d’un positionnement bien parallèle au tracé de la piste.
L’ADSP recommande également d’éloigner ces barrières des bordures de pistes afin que ce mobilier ne constitue pas lui-même la limite du tracé de piste. La question de la protection de l’angle de départ de ces barrières a aussi été soulevée.
« Même si toutes ces idées font déjà partie du bon sens et de la pratique sur les domaines, il nous apparaissait important de figer ces recommandations, rappelle le président de l’ADSP. Mais toutes ces mesures doivent être accompagnées d’une démarche de sensibilisation auprès de la clientèle. Cela passe par de l’information au départ des pistes qui comportent ces équipements, et toujours le même discours relatif à la maîtrise de sa vitesse sur les pistes. »