Repenser le modèle économique des stations d’aujourd’hui afin qu’elles existent toujours demain, c’est la raison d’être du LAMA Project.
C’est de l’observation des stations de ski et de leurs problématiques actuelles au plan énergétique, social et environnemental qu’est née l’idée du LAMA (Laboratoire pour une montagne d’avenir) Project.
Et d’un échange à bâtons rompus entre le directeur du service des pistes de la Vallée des Belleville, Benjamin Blanc, et le journaliste Guillaume Desmurs : comment pourra-t-on continuer à vivre en montagne, et à pratiquer le ski, dans les 30, 40 ou 50 prochaines années ?
Faisant le constat que les modèles économiques des stations de montagne parviennent en bout de course, ce think tank sans but lucratif s’est donné pour mission d’œuvrer en faveur de leur transition et plus largement en faveur de la transition de ces territoires touristiques.
Ce collectif ne remet pas en cause l’existence des stations, des « rouages indispensables de l’économie des territoires montagnards », car toutes et tous apprécient la vie, le travail et l’épanouissement en altitude. Le LAMA Project souhaite plutôt élaborer une vision d’avenir pour que ces communautés en montagne perdurent, sur un autre mode de fonctionnement.
Pour éclairer et influencer
En s’appuyant sur des valeurs communes, ces experts veulent éclairer et influencer les usagers des stations de montagne mais aussi et surtout les décideurs : collectivités territoriales, opérateurs de domaines skiables, chefs d’entreprise, investisseurs, équipementiers, institutionnels, destinations touristiques de montagne… « L’idée n’est pas de soumettre des idées farfelues mais bien bâtir des solutions à tester sur le terrain pour en vérifier la viabilité juridique, economique, financière et administrative » précise Benjamin Blanc.
Terrain d’expérimentation privilégié (mais non exclusif) du LAMA Project : la Vallée des Belleville. Affaire à suivre…